Femme la plus riche de Belgique : Découvrez qui détient ce titre en 2025 !

Il y a des noms qu’on murmure avec un mélange d’admiration et d’agacement, entre les vitrines de la place du Sablon. Cette année, le jeu des fortunes a changé de camp. Les héritiers de la mousse et du cacao n’ont plus le monopole du pouvoir silencieux. Quelque part, une femme orchestre, loin des projecteurs, la danse des milliards – et ce n’est ni une figure de papier glacé ni une mondaine de salon. Les regards convergent, les langues s’agitent : la discrète chef d’orchestre des comptes belges intrigue, déroute, fascine.

Pas née pour les unes de magazine. Sa trajectoire ne s’écrit pas à coup de champagne dans les salons feutrés de Bruxelles, mais à force de flair, d’obstination et de décisions qui font frissonner les vieux barons. Son identité reste entourée d’un certain mystère, bien entretenu. Pourtant, personne ne doute : derrière ce visage rarement photographié, c’est toute la hiérarchie des puissances belges qui se redessine.

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Panorama des grandes fortunes en Belgique en 2025

Les palmarès 2025 des plus riches de Belgique dressent un tableau plus éclaté qu’il n’y paraît. Cette année, le royaume dénombre plus de 15 milliardaires selon Forbes, chacun affichant des fortunes à plusieurs milliards de dollars. On retrouve encore les noms historiques, mais de nouveaux venus bousculent les codes, modifiant les équilibres établis.

Si la Belgique affiche ce nouvel éclat, c’est le fruit d’un cocktail singulier : des groupes familiaux qui prennent de la valeur à la vitesse de l’éclair, la percée de la tech et de la finance, et une diversification tous azimuts, de l’agroalimentaire à la logistique.

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• Des familles qui voient leur patrimoine exploser grâce à la consolidation de leurs groupes historiques
• L’émergence d’entrepreneurs technologiques qui imposent leur marque
• Une ouverture vers l’international, avec des acquisitions stratégiques dans l’alimentation ou l’immobilier

Traditionnels et nouveaux venus se mêlent donc désormais dans le cercle fermé des plus grandes fortunes : les héritiers de la famille Ieteren croisent les fondateurs de start-up, les descendants Van Damme partagent la une avec des financiers à l’affût. Le royaume ne se contente plus de ses vieilles dynasties : il s’ouvre, il se renouvelle, il se décline sur tous les tons du capital.

Qui est la femme la plus riche du pays cette année ?

En 2025, un visage s’impose sur la scène des plus grandes fortunes féminines belges : Catheline Perier Ieteren. Fille d’une lignée industrielle implacable, elle domine la catégorie des femmes les plus riches du royaume, avec une fortune estimée à 5,2 milliards de dollars, d’après les dernières estimations Forbes.

Sa richesse, Catheline Perier Ieteren la doit à sa participation décisive dans le groupe Ieteren, géant de la distribution automobile et des services liés à la mobilité. Elle détient, avec son frère et d’autres membres de la famille, la majorité des droits de vote, ce qui lui permet d’influencer toutes les grandes orientations de l’entreprise. Et ce n’est pas qu’une posture : le groupe poursuit son expansion à l’international, profitant d’une gouvernance familiale à la fois stable et agile.

Son parcours met en avant trois dimensions :

• La capacité de l’héritage familial à façonner les plus grandes fortunes belges
• Le talent à préserver, et surtout à faire fructifier un patrimoine transmis de génération en génération
• L’affirmation des femmes à la tête des grands groupes patrimoniaux

La place de Catheline Perier Ieteren dans le panthéon des milliardaires belges n’a rien d’anecdotique : elle incarne à la fois la persistance de puissantes dynasties et l’éclosion d’une nouvelle génération de femmes d’influence. Cette évolution rebat les cartes au sommet de l’économie belge, où la composition du pouvoir change de visage.

Parcours, secteurs d’activité et secrets de réussite

Catheline Perier Ieteren n’a pas attendu la mode des « start-up nation » pour s’imposer dans le paysage économique. Issue d’une famille qui façonne l’industrie belge depuis plus de deux siècles, elle a hérité d’un portefeuille d’actifs exceptionnellement diversifié. Le groupe Ieteren, fondé en 1805, règne sur la mobilité : distribution automobile, gestion de flottes, réparation de vitrages. La stabilité du capital familial a permis à la société de traverser les crises et d’élargir son empire sans perdre son âme.

Leur recette ? Trois ingrédients-clés :

• Un verrouillage du capital, assuré par une famille soudée autour de Catheline et de son frère Pierre-Olivier ;
• Une diversification patiente, investissant aussi bien dans de nouvelles mobilités que dans l’immobilier ou l’investissement responsable ;
• Un art consommé de la discrétion, bien loin du tintamarre qui accompagne souvent les fortunes démesurées.

Mais Catheline Perier Ieteren ne se contente pas d’un rôle d’actionnaire passive. Présente au conseil d’administration, elle pilote les grandes opérations de croissance externe et veille, en coulisses, à chaque virage stratégique. Son réseau, bâti avec doigté au fil des années, lui offre une longueur d’avance pour anticiper les bouleversements du secteur.

Le succès du groupe Ieteren a toujours reposé sur autre chose que l’appétit de profit : préserver l’indépendance face aux géants mondiaux, penser sur le long terme, refuser la dilution du capital. Cette ligne de conduite propulse Catheline Perier Ieteren tout en haut des plus grandes fortunes belges en 2025.

Ce que son influence révèle sur la place des femmes dans l’économie belge

Le parcours de Catheline Perier Ieteren bouscule la routine des classements belges. Encore aujourd’hui, les héritiers masculins – Eric Wittouck, Alexandre Van Damme, Fabien Pinckaers et consorts – dominent outrageusement le haut du podium. Son ascension, pourtant, vient fissurer ce plafond de verre. L’industrie, ce bastion masculin, découvre soudain d’autres profils capables d’imprimer leur marque, d’inventer de nouveaux codes.

Le constat frappe : dans la Belgique de 2025, les femmes milliardaires se comptent sur les doigts d’une main, et leur visibilité reste faible face à la puissance médiatique de certains héritiers. Mais Catheline Perier Ieteren déjoue ce scénario prévisible.

• Gouvernance familiale : Avec son frère, elle partage la direction, mais son influence s’est affirmée jusqu’à devenir centrale dans la stratégie du groupe.
• Visibilité : Sa présence ne se limite plus au groupe Ieteren. Elle siège dans plusieurs conseils d’administration, encourageant la diversité et l’innovation économique.

Son impact ne se résume pas à une fortune chiffrée en milliards d’euros. Sa trajectoire inspire une nouvelle vague d’entrepreneuses décidées à prendre leur place au sommet, dans un univers encore verrouillé par l’héritage. Catheline Perier Ieteren, en brisant les codes, invite les grandes familles à réinventer la gouvernance au féminin. La Belgique s’offre ainsi une scène économique où l’avenir n’est plus écrit d’avance – et où les surprises pourraient bien devenir la règle.